Madelgaire, groupe de rock progressif

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Réactions à l'article "La permissivité musicale"

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Reçu le 05/03/2003

Un autre commentaire sur la parenté entre shred et prog, quid quand Joe Satriani joue avec Dream Theater ou invite Robert Fripp sur son dernier album?
Dorian Darkangel


Reçu le 12/08/2002

Je viens de lire avec intérêt l'article de Pascal sur le rock permissif. Agréable à lire et globalement très instructif, surtout pour les "cheûnes" qui tomberaient là-dessus par hasard ... ;-) .... en plus j'aime bien le ton, on dirait du prog-résiste !   ;-))   Juste un truc (pour prouver que je l'ai lu) : parler de Camel comme une musique des '80 avec IQ et Marillion, ça n'est pas très juste .... Camel fête ses 30 ans demain et connut ses plus beaux succès (Moonmadness, ..) au milieu des '70. Je vais bientôt me lancer dans un historique en plusieurs épisodes pour PR ... (Andy Latimer est definitively mon guitariste préféré ...)   Juste un autre truc (idem). Pascal parle de The Watch dans un contexte peu flatteur ... Bien que nous écoutons à la rédaction plus de 500 nouveautés par an, dans tous les styles, y compris les plus farfelus et avant-gardistes, et bien qu'une certaine lassitude s'installe pour les gros clichés néo-prog, je peux dire que The Watch fait vraiment l'unanimité ! C'est assez rare pour être souligné ... Maintenant, vous êtes bien entendu autorisés à ne pas aimer The Watch !!!! ;-))  
Piero.


Reçu le 29/05/2002

Excellente définition; objective et tout : difficile de faire mieux !
Je suis encore un "nain" en ce qui concerne le mouvement progressif; c'est pas évident de trouver de l'info et surtout d'acheter plein de disque pour trouver ( rarement ) un groupe qui plait. Mais j'ai vu qu'il y avait des fanzines et tout ..et tout... donc....
J'en suis à Dream theater et Symphony X ( venant du métal, je passe par là... ). J'ai encore un peu de mal avec le *rock* prgressif; que je trouve un peu mou... mais p'tet qu'avec l'âge... : ) Hop !
Marc, Lyon (France).


A propos du shred. Reçu le 12/04/2002 12:01:21
2 réponses

Salut à tous
Je suis aussi amateur ds grands classiques tels Genesis,Yes,Machiavel(excellent groupe belge ayant débuté à la grande époque!).Je trouve votre explication et classification du genre assez bonne mais je me demande quel est votre avis sur le Shred.En effet,même si ce sont surtout des guitarsites solos,Vai ou Satriani,bien que nettement plus 'metal' ,utilisent aussi des structures complexes ,gammes inhabituelles et sons très tavaillés...ça ne vous rappelle rien?
J'espère avoir votre avis.
A+
Dorian Darkangel

12/04/2002 16:42:06

Cher Ami,
Merci pour ta question.
Je n'attends pas la réponse de mes petits camarades et je me permets donc de te donner mon opinion.
Les musiciens auxquels tu fais référence font effectivement partie d'une mouvance hybride mais qui emprunte autant au rock traditionnel qu'à la musique progressive. Par contre, la filiation avec la musique dite "classique" doit être mentionnée. Les "allusions" à Bach, ou Beethoven sont monnaie courante. Vivaldi est responsable de quelques "délires" violonistiques... J'ai par ailleurs un CD d'oeuvres pour clavecin écrites par un certain Leblan (compositeur Belge qui n'a laissé que six suites mais qui en aurait composées 100 fois plus...) qui est remarquable tant par les mélodies que par la technique et qui, retranscrit pour la guitare ferait pâlir de jalousie nos guitar heros, avec en sus, une recherche sur les harmoniques surprenante.
D'autres noms peuvent être mentionnés: Jeff Beck (Voir son "Guitar shop"), Ed Van Halen (mais oui...sur le Live "Right here, right now", il y a quelques excercices de styles intéressants),Steve Hillage ou Daevid Aellen (ex-Gong), ou Ulrich Roth...ou Yngwie Malmsteen...
Cependant, il faut trop souvent regretter le "tout à la technique" ce qui a pour effet de rendre la performance un peu stérile. Pour certains des noms précités, le passage à la guitare accoustique s'avère même périlleux...
Voilà, c'est une opinion qui en vaut bien une autre.
Dom de Gondor (Madelgaire)
Violon et autres avatars

12/04/2002 18:02:34

Cher Dorian,
Au risque d'avoir l'air d'un inculte, je ne savais pas que le mouvement des "guitar heroes" du style Satriani ou Vai était appelé "Shred", on en apprend tous les jours. Je ne sais trop que dire sinon qu'effectivement, la filiation Shred-Progressif est assez souvent évidente pour l'aspect virtuose ou lyrique de la musique, rappelant les concertos ou symphonies classiques.  Je n'écoute cependant jamais de Shred, excepté chez les musiciens amateurs du genre qui trouvent comme toi une grande filiation entre les deux styles alors je préfére ne pas être "arbitraire". Cependant, la tendance Shred est pour sûr une émanation-subdivision du rock et je n'y ai jamais entendu de structure sortant des canevas classiques mais plus souvent un support à l'expression d'un soliste génial.  Le progressif (qui pour moi n'est pas un genre mais un état d'esprit) déplace les importances des solistes ou accompagnateurs.  Bien que Steve Howe soit un guitariste virtuose, il n'apparaît comme soliste qu'aux moments opportuns, ainsi que Rick Wakeman ou la plupart des autres, ce qui a contribué à émanciper totalement les structures, les sons et l'expression progressive dans les années 70 : le batteur, le bassiste et les autres classiquement relégués à l'arrière-plan deviennent alors aussi vitaux que les chanteurs, tantôt solistes, tantôt accompagnants, la mélodie et la structure rythmique disparaissant alors pour quelque chose de plus expérimental difficile à relier à une expression sociale ou individuelle, ce qu'à ma connaissance, je n'ai jamais entendu chez Vai, Satriani ou Petrucci et les autres que j'apprécie pourtant... L'appellation "progressif" n'est pas seulement une question de virtuosité, point de vue auquel cette musique est trop souvent ramenée et je trouve qu'aujourd'hui, il est difficile de trouver de réels auteurs dans cette branche musicale qui demande trop de liberté, d'expérimentations et de travail, d'acquis et de risques à prendre, pour preuve : ce que Yes et Machiavel sont devenus...  Mais ceci ne constitue pas un jugement de valeurs. 
Amicalement. A une prochaine fois...
Pascal-de-Madelgaire


Reçu le 17/01/2002

J'arrive plus à lire mon texte jusqu'au bout. Quelle affaire d'état ! Mais pour ceux qui sont accrochés par la polémique, car elle puissante et cruciale surtout aujourd'hui, sachez que je reviens déjà avec sur certains points sensibles de mon point de vue avec prudence.  J'ai peut-être été trop vite pour démolir la pertinence du genre dans ma "note personnelle" car je suis toujours en train de creuser la question, en faisant attention à mes neurones. J'en dirai plus par la suite...
PascAlf


Reçu le 27/12/2001

C'est scandaleux.
Le rock progressif est la meilleure musique du monde entchier.
Fabien
PS Belle performance. C'est très agréable de voir une démystification du genre progressif une fois de temps en temps. Je pense que c'est nécessaire pour pouvoir la ré-apprécier ensuite à sa juste valeur, avec un minimum de recul et en évitant le culte.


Reçu le 25/12/2001

Salut!
Je suis un fan de prog depuis 30 ans et je ne crois pas qu'il est utile de statuer sur la justesse ou la fausseté de ta définition du prog lorsqu'on sent une telle passion dans tes mots. Ton texte est assez clair et exhaustif pour se rapprocher d'une définition "brillante" si elle avait été donnée comme réponse à un examen à l'école. Aucune définition n'est parfaite en soi, car le prog restera toujours à redéfinir selon les multiples points de vue que l'on peut y faire, soit en se replongeant dans le passé pour y trouver un lien enfoui ou en découvrant de nouveaux liens par les nouvelles façons dont le prog se présente actuellement. Et souvent, ce sont les perceptions des autres qui nous aident à faire notre propre définition de ce qu'est le prog.
Vive le prog et Joyeux Noël!
Louis, Montréal


Reçu le 17/10/2001

Cher Ami,
Ton texte est assez intéressant et pour une personne "âgée" comme moi, c'est une bonne façon de mettre la musique de mon adolescence en perspective... L'énumération de noms de groupe n'éclairerait certainement pas d'avantage ton article mais j'aurais aimé voir figurer Ange,Gong, Kayak, Can, Klatuu, Wallenstein (Groupe Allemand obscur des 70s). Citer Sergeant Peppers est un peu audacieux mais justifié. Une petite allusion au "rock électronique" avec des noms comme Tangerine Dream, Klaus Schulze serait une façon de démontrer une autre démarche musicale qui se retrouve dans le progressif. Enfin, la filiation avec certains courants de "musique classique" est indéniable et les emprunts sont légion: Bach, Tchaïkowski, Prokofiev, comme tu l'as si justement signalé
Et puis, la grande richesse du progressif, c'est la possibilité d'envol et de rupture dans les sons, les rythmes, les atmosphères.
Une approche que je conseille est d'analyser "l'arbre généalogique" de Yes depuis les débuts. dans le même ordre d'idée, on peut aussi examiner les incursions dans le progressif de groupes rock "conventionnels", parfois seulement le temps d'un morceau (Queen, Cure, Crash Test Dummies...) et la plupart des groupes Heavy Metal..
Merci pour tout
Dominique

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